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Rue des Pensées
25 juillet 2008

Mon dernier jour avec eux...

merci

J’ai vécu une journée un peu (beaucoup) triste aujourd’hui. C’était mon dernier jour de stage, en compagnie de mes chers collègues. Je dis collègues, mais je pourrais aussi bien dire amis.

Voilà 6 mois que je suis entrée dans cette boite. J. était déjà là, en contrat pro. Assis l’un à côté de l’autre, on s’est tout de suite bien entendu. Et puis trois mois sont passés. On a perdu quatre collègues en route, partis pour d’autres aventures, et on en a gagné trois autres, des stagiaires. Seuls face à notre chef, on est devenus la bande de stagiaires. C’était grands délires tous les jours, musiques à gogo, gentillesse, cruauté parfois… On est devenus un vrai groupe. Les gens s’étonnaient de nous voir nous entendre aussi bien alors qu’on ne se connaissait pas il y a quelques mois. Un petit nouveau est venu se rajouter à la liste maintenant longue de stagiaires.

Jusqu’à aujourd’hui. Voilà donc 6 mois que je suis en stage. Et c’est presque à contre-cœur que je pars. Je suis la première, je crois que c’est le pire. Tous se revoient lundi… sans moi.
La journée est passée très vite. J’ai essayé de profiter au maximum de ces derniers moments avec eux. Mais je n’ai rien vu… tout est passé très vite. Je suis restée à les regarder faire leur travail, se parler, rigoler… comme ils avaient l’habitude de le faire. Jusqu’à mon « pot de départ ». Un faux pot, puisque je reviens en septembre, pour un CDD de quatre mois. Mais un pot quand même, pour dire au revoir à ce groupe que je ne reverrai plus.
Je ne suis pas repartie les mains vides. J’ai reçu la compilation des musiques que l’on avait l’habitude d’écouter, pour lesquelles on se marrait. Pour être sur que je ne les oublierai pas ! Et puis un bouquin, avec un petit mot de chacun.

On a eu du mal à se séparer, éternisant le pot de départ… puis finalement, on s’est dit au revoir devant le métro. L’un d’eux m’a dit surpris « ben t’as pas versé ta petite larme ma petite Marie ? J’aurai jamais cru ça de toi ! ». C’est à ce moment là que j’ai senti l’émotion me gagner. Mais je ne pouvais pas. Pas devant eux. C’est arrivé quand ils n’étaient plus là, discrètement, en relisant leurs petit mots dans mon bouquin.

C’est sûr, je suis triste. C’est une page qui se tourne. Une page agréable. Une page qui vaut un billet plein de mélancolie… Sûre que je vais le regretter mon petit J. ... Sûre que je vais tous les regretter.

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Commentaires
7
C'est très beau et très émouvant!!!!<br /> J'aurais dit la même chose si j'avais dû quitter ma boîte il y a un peu plus de 2 ans... aujourd'hui... je ne suis même pas sûre de leur dire au revoir... vivement que je n'y sois plus...
Rue des Pensées
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